Dès lors, sept catégories ont été retenues afin d’indiquer à l’investisseur, en un regard dans la documentation de présentation, le thème retenu majoritairement par le fonds d’investissement à savoir :
- Bureaux (notamment les sièges sociaux) ;
- Bureaux (notamment les sièges sociaux) ;
- Commerces (centre commerciaux et/ou murs de magasins) ;
- Résidentiel (comprenant la rénovation d’immeubles) ;
- Logistique et locaux d’activités (stockage et distributions de biens) ;
- Hôtel, tourisme et loisirs (dont les résidences de tourisme) ;
- Santé et éducation (incluant les EHPAD, crèches, écoles) ;
- Alternatifs (Pour toute autre typologie n’entrant dans aucune des catégories précédentes).
Pour les fonds d’investissement ayant plus de trois ans d’existence, la stratégie immobilière devra correspondre à la composition effective du patrimoine immobilier en valeur vénale, qu’il soit détenu directement ou indirectement, c’est-à-dire par le biais :
- D’immeubles détenus directement, tels que visés aux articles L. 214-115 I. 1° du Code monétaire et financier (CMF) ;
- De participations immobilières réalisées par le biais de « sociétés contrôlées » au sens de l’article L. 214-115 I. 2° du Code monétaire et financier (CMF).
Pour les fonds d’investissement ayant moins de trois ans d’ancienneté, la qualification de la stratégie immobilière devra correspondre aux objectifs investissement décrits dans la documentation commerciale.
Par ailleurs, l’ASPIM (Association Française des Sociétés de Placement Immobilier) précise que la stratégie immobilière sera déclarée par le gestionnaire lui-même et que son actualisation sera réalisée chaque année selon une grille déclarative.
Par l’intermédiaire de cette grille, le gestionnaire déclarera si le fonds poursuit une stratégie d’investissement diversifiée ou s’il cible une typologie d’actifs prépondérante.
Le choix de stratégie prépondérante reste de la responsabilité de la société de gestion et l’ASPIM veillera au respect par le gestionnaire d’une cohérence entre la stratégie déclarée et la composition effective du patrimoine immobilier.
Cet intérêt pour une meilleure lecture vient-elle rendre compte du succès de ce type de placement immobilier auprès des particuliers, de plus en plus nombreux à y investir ?
Sans aucun doute, la crise de la COVID-19 a poussé de nombreux épargnants et investisseurs à s’interroger sur des supports permettant d’allier sécurité et rendement. Ici, les SCPI ont su proposer une alternative intéressante avec des performances supérieures à 4% / an lorsque les placements immobiliers classiques peinent à atteindre le niveau de l’inflation.
Par ailleurs, pour les SCPI, la délégation de la gestion, la diversification des actifs et la solidité des locataires ne peuvent que rassurer les investisseurs dans un univers incertain. Ce n’est donc pas qu’un taux qui est recherché, mais bel et bien un ensemble au sein duquel l’épargnant a besoin de se rassurer.
Cette analyse est à nuancer pour les OPCI ayant davantage été touchées par l’impact de la pandémie avec un décrochage dû, en partie, à leur poche financière investie sur des sociétés cotées. Il s’agit là d’un produit plus liquide que ne l’est la SCPI, mais en contrepartie plus sensible aux variations financières puisqu’une partie de sa constitution y est assujettie.
Il n’en demeure pas moins que l’addition des SCPI et des OPCI permet de diversifier sa gestion patrimoniale tout en préservant une part importante à l’immobilier. Mais, sans avoir à y investir des sommes considérables et en misant sur un seul bien comme c’est le cas pour un investissement immobilier locatif .
A ce titre, votre cabinet de conseil en gestion de patrimoine à Paris vous informe que privilégier les OPCI dans un contrat d’assurance vie et investir sur des SCPI en direct apparaît comme un montage intéressant. A performance comparable, les frais liées à l’OPCI seront moindres que ceux de la SCPI d’autant plus lorsque nous rajoutons la prime de liquidité faisant partie du fonctionnement de l’assurance vie.
Ainsi, la classification réalisée par l’ASPIM prend en compte que les supports à dominance immobilière font désormais partie intégrante de la ventilation patrimoniale des investisseurs. Au regard de leurs performances et de leur résilience, ce type d’actifs se démocratise de plus en plus et leur ticket d’entrée s’adresse au plus grand nombre.
Ce succès en restera-t-il à un placement de diversification ou bien atteindra-il le rang de premier choix dans les années à venir ? La question reste ouverte au regard notamment de la baisse continue du rendement du fonds en euros …
Vous souhaitez être accompagné dans vos placements immobiliers à Paris ? Contactez notre cabinet de conseil en gestion de patrimoine !